Feb 12 2010

Birmanie – Mandalay – Amarapura

Cette journée ne s’annonçait pas des meilleures mais elle a pourtant été riche en découvertes et en rencontres. Nous sommes arrivés à Mandalay vers 3h30 du matin et nous avons essayé de prendre un bus directement pour Hispaw. Tout étant fermé, nous avons patienté avec nos sacs sur un trottoir jusqu’à 5h. La Birmanie est vraiment un pays sûr et accueillant, même en pleine nuit, les quelques passant venaient nous voir pour proposer leur aide.

Les billets en poche pour le lendemain matin et nos sacs déposés à l’hôtel, nous avons commencés notre visite de Mandalay. C’est la 2ème plus grosse ville du pays et en plus d’être extrêmement bruyante et polluée comme Yangon, il y a peu de marché de rue. Cette ville ne nous a pas plus du tout.

Nous avons décidé d’aller voir le coucher de soleil à Amarapura, au niveau du pont U Bein, environ 15km au sud-ouest de Mandalay. Au lieu de prendre un taxi couteux, nous avons décidé de prendre les transports locaux : des pick-up. Ce fut une belle expérience. Ces pick-up sont équipés de 2 bancs à l’arrière et d’un toit pouvant accueillir à lui seul une dizaine de personnes assises. Ils s’arrêtent dès que quelqu’un lève la main sur le bord de la route et le but est d’en mettre le plus possible. Collés au milieu des birmans, nous avons fait l’aller sur un banc et le retour sur le toit. 15 kilomètres en environ 1 heure… Fred s’en souviendra : le toit est trop bas pour lui « aille la tête » et vu sa souplesse, assis en tailleur sur le toit « aille les genoux ».

Fred a longuement discuté avec un étudiant lors du trajet et avec un moine lorsque nous étions sur le pont. Des discussions très intéressantes qui nous ont permis de voir que malgré la censure en place et la dictature militaire au pouvoir, les birmans sont extrêmement bien informés de la vie internationale. Pendant la promenade en dessous du pont, Elise est restée jouer avec une petite fille de 3 ans une bonne heure. C’était une enfant de pêcheurs et sa famille n’était pas très loin d’elles en train de vider ses filets.