Jun 20 2010

Laos – Bilan

Le Laos est un pays qui nous a séduits immédiatement, la nature est magnifique et la population est adorable. Les paysages sont incroyables, la campagne est encore assez sauvage et semble plutôt bien préservée même si nous avons pu observer, à plusieurs endroits, les dégâts de la déforestation. L’ambiance général est très agréable, c’est calme et reposant (il y a peu de circulation), et la population est très  accueillante. La seule chose qui manque au Laos, c’est un site historique d’intérêt majeur comme Bagan en Birmanie ou Angkor au Cambodge.

Lorsque l’on sait que Ventiane, petite ville tranquille, est la capitale du Laos, on comprend que le pays se développe tout doucement et que son activité économique tourne au ralentie. Il n’y a pas de comparaison possible avec ses voisins comme le Vietnam ou la Thaïlande.

Petit commentaire : comme nous avions déjà pu le constater en Thaïlande et au Cambodge, les personnes transsexes sont extrêmement bien intégrées dans la société au Laos. Elles travaillent comme tout le monde en tant que serveuses, hôtesses ou vendeuses. Un exemple de respect que nous ferions bien de suivre dans notre pays…

Nourriture

Comme au Cambodge, la nourriture est bonne mais assez peu diversifiée. Les deux spécialités que nous avons le plus appréciées sont le lap (émincés de viande avec de nombreuses herbes aromatiques laotiennes) et le poisson cuit dans une feuille de bananier.

Une des spécificités culinaires du Laos est certainement le riz gluant. Alors que nous mangions essentiellement du riz blanc cuit à la vapeur dans les autres pays, tous les laotiens mangent du riz gluant avec les doigts en le trempant dans différentes sauces. De plus nous avons eu des bonnes surprises comme les gaufres au lait de coco et les sandwichs. Ces derniers sont énormes et le pain est relativement bon (bien meilleur qu’au Vietnam et moins qu’en France bien évidemment). Les laotiens en mangent souvent, ils ne sont pas uniquement destinés aux touristes.

Seule déception au Laos : la qualité des fruits. En effet, on ne sait pas si c’est en raison de la fin de la saison sèche, mais les fruits étaient toujours abimés.

Enfin, deux choses à noter au niveau gustatif : les plantations de café dans le plateau des Bolovens et l’immanquable Beerlao. Cette bière, assez légère et plutôt bonne, est une fierté nationale et on voit des affiches dans tout le pays.

Transport

Le réseau routier est très inégal dans le pays. Nous avons eu de belles routes dans le sud mais des chemins absolument chaotiques dans le nord. Cependant, malgré les longues heures de trajet, nous avons à chaque fois pu observer de magnifiques paysages (surtout dans le nord et particulièrement entre Luang Prabang et Vientiane).

Au niveau des moyens de transport, nous avons souvent pris des mini-vans où l’on est toujours entassé, des taxis collectifs sous forme de tuk tuk géant qui sont beaucoup plus lents mais qui ont le mérite de nous laisser en plein air. Nous avons aussi beaucoup utilisé la moto pour les Bolovens ou le vélo en ville ou dans le sud sur les 4000 îles. Pour certains longs trajets, nous avons pris le bateau ou les bus plus ou moins confortables.

Météo

Comme très souvent depuis le début du voyage, nous avons eu extrêmement chaud sous ce grand ciel bleu. Cependant, nous avons subi le début de la mousson dans le nord du pays, à Luang Prabang et à Vientiane. Ces gros orages et ces pluies abondantes permettent de faire brutalement chuter la température ambiante et nous étions plutôt contents de les voir arriver.

Nous pensions que la mousson allait nous suivre dans le sud mais cela n’a pas été le cas. Dans le plateau des Bolovens où les paysages sont un peu plus vallonnés, nous avions quelques pluies en milieu d’après midi et il faisait donc assez frais juste après, mais pour le reste de nos étapes, nous avons eu que du beau temps.

Au final, nous n’avons jamais été dérangés à cause de la météo et nous avons dû mettre nos capes de pluie que 2 fois lors de notre parcours en moto.

Budget

Notre budget quotidien a quasiment été équivalent au Laos que pour le Cambodge et le Vietnam. Nous avons dépensé  868 euros en 27 jours soit 32 euros par jour tout compris pour 2 (visas, logements, transport, nourriture, excursion…). La nourriture nous est apparue un tout petit peu plus cher qu’au Vietnam  car l’offre des stands de rue est plus limitée, nous avons donc dû aller plus souvent  au restaurant. Le Laos étant notre dernier pays avant notre retour en France (sans compter la Thaïlande), nous avons voulu nous faire plaisir à plusieurs reprises en prenant des hôtels un peu plus chics (chic ne dépassant jamais 20 euros la nuit…).


May 27 2010

Vietnam – Bilan

Nous sommes restés un mois au Vietnam et nous n’avons pourtant pas arrêté, il y a beaucoup de chose à voir dans ce grand pays (plus de 1600km de long). Nous avons apprécié les très jolis sites historiques de Hoi An ou Hué, les magnifiques paysages offerts par les roches karstiques de la baie d’Along et de Ninh Binh (Tam Coc) ou enfin les superbes montagnes du nord. Le Vietnam possède clairement des lieux incroyables comme nous n’en avions jamais vus, cependant après un mois de présence, du sud au nord, nous pouvons dire que nous avons été déçus par un certain nombre de choses.

Autour des zones d’intérêt touristique, les constructions poussent de partout afin de pouvoir accueillir toujours plus de visiteurs. Tout ceci pour empocher toujours plus d’argent mais malheureusement cela se produit souvent au détriment des sites eux-mêmes et de l’environnement. Nous avons trouvé le pays tristement bétonné…

Comme nous l’évoquions dans l’article sur Hanoï, les arnaques sont présentes à chaque coin de rue et un climat de méfiance ou de paranoïa s’instaure. Nous avons eu de nombreux échanges avec des voyageurs et ils constatent malheureusement tous ce même problème.

Le Vietnam est donc un beau pays, nous avons découvert de très beaux paysages et sites historiques mais le béton, l’accueil froid et la présence d’arnaques en tout genre nous empêcheront de revenir ou de conseiller ce pays. On se demande sérieusement comment vont évoluer les choses ici et si les touristes ne vont pas se lasser de cette mauvaise ambiance…

Politique et économie

Le Vietnam est officiellement une République socialiste et un seul parti politique est autorisé : le parti communiste vietnamien qui contrôle toutes les institutions politiques du pays. Durant tout notre séjour nous avons pu observer la propagande rouge sur tout le territoire. Nous avons aussi pu constater par nous même le contrôle des médias avec la censure de Facebook par exemple, soit disant pour des raisons de sécurité nationale… Par contre, ce qui est surprenant est de voir à quel point le système économique semble capitaliste, tout tourne autour de l’argent, il faut en gagner le plus possible par tous les moyens… Le pays connait une des croissances économique les plus fortes au monde et cela ne va pas s’arrêter de si tôt. Bien que beaucoup plus petit, le Vietnam nous a souvent rappelé la Chine par son ambivalence communiste/super puissance marchande.

Nourriture

La cuisine vietnamienne est très diversifiée, bien plus que dans les pays voisins. Lorsque nous arrivions dans une nouvelle ville, nous avons toujours essayé de gouter la spécialité. Il y a eut de très bonnes surprises comme à Hoi An et de très mauvaises comme à Ninh Binh. Pour le reste de nos repas, nous avons adopté le régime des habitants : soupe de nouilles de riz, nouilles frites ou riz et viande grillée…

On attendait beaucoup de la cuisine vietnamienne. Nous l’avons trouvé dans l’ensemble assez bonne mais ce qui nous a déçus est le fait que la plupart des plats soient curieusement trop peu relevés : manque de sel mais surtout manque de piments… Nous préférons donc pour le moment la cuisine thaïlandaise, tout aussi variée mais surtout bien plus épicée.

Pour conclure sur ce chapitre « nourriture », les vietnamiens mangent bien du chien et cela ne semble pas si rare. Nous en avons vu de nombreux à vendre sur les marchés. Totalement effrayé par l’idée d’en manger à notre insu, nous avons posé la question et il semblerait qu’il soit possible d’en manger uniquement dans des restaurants spécialisés où une pancarte l’affiche clairement. Ouf !

Transport

Nous avons trouvé le réseau routier de bonne qualité mais malgré cela et pour prouver encore une fois combien le pays se modernise, le but du gouvernement est de renouveler toutes les routes principales avant 2015. On parle même d’un super TGV dans un peu moins de 10 ans.

Pour les trajets de moyennes distances, nous avons empruntés les bus locaux. Le plus souvent, ce sont des vans non climatisés où nous sommes entassés à une vingtaine. Nous avons été victimes d’une arnaque en utilisant ce moyen de transport. En arrivant à Can Tho, le chauffeur s’arrête sur une grande 4 voies et nous demande de descendre en nous affirmant que nous sommes arrivés. Personne d’autre ne descend du bus, je demande donc si c’est bien l’arrêt prévu pour la ville et un garçon derrière moi me souffle que non. Le chauffeur s’impatiente, le garçon derrière moi ne me répond plus et nos bagages se retrouvent propulsés sur le trottoir. On est invité à évacuer rapidement et à peine descendu, le bus repart et voila comme par miracle 2 chauffeurs de motos qui nous accostent. Ils nous proposent de nous emmener à la gare routière pour un prix hallucinant, là où notre bus devait nous déposer et où nous voulions prendre une correspondance. Comme on ne veut pas participer à cette arnaque, nous posons beaucoup de questions et un conducteur finit par indiquer malencontreusement la direction de la gare. Nous partons donc à pied avec nos gros sacs sous un soleil de plomb et au bout de 2 kilomètres, nous trouvons la gare avec tous les bus! Cette magouille ne semble pas isoler, d’autres touristes en ont été victimes mais pour eux la gare était à 20km…

Pour les longs trajets de plus de 10h, nous avons pris un train et des bus couchettes de nuit pour touristes. Pas de contact avec la population donc, mais ceci est très pratique car nous passons la nuit dans le bus en dormant et ne perdons donc pas de temps.

Le centre des villes n’étant pas très agréable, nous avons très souvent loué des motos pour sillonner les campagnes. C’est très certainement le moyen de transport le plus agréable pour découvrir le Vietnam. Ce sont les mêmes modèles qu’au Cambodge, très facile à conduire, moteur à 4 temps semi-automatique.

Enfin, préférant la marche à pied et voulant éviter les arnaques, nous n’avons jamais utilisé de taxis et que très rarement des motos-taxis uniquement pour nous rendre à quelques gares routières excentrées. Ce sont des moyens de transport bon marché à condition de bien négocier le prix avant de partir et de rester ferme à l’arrivée. C’est le moyen de transport que déteste le plus Elise, les chauffeurs roulent de façon très dangereuse, à travers la circulation chaotique des grosses villes, tout en brulant les feux rouges. De plus, on ne peut pas s’accrocher comme un passager classique d’une moto car on n’a pas vraiment envie d’enlacer le conducteur.

Météo

Voici notre premier chapitre consacré à la météo, ceci simplement pour noter que nous avons subit nos premières véritables averses au niveau de Ninh Binh. Ce n’est pas encore la saison des pluies mais les journées couvertes et les orages en fin d’après-midi commencent à faire leurs apparitions. Vous l’avez peut-être même remarqué sur nos photos, nous n’avons par exemple pas eu de ciel bleu pour les visites de la baie d’Along ou de Tam Coc. Vraiment dommage !

Budget

Nous avons à peu près utilisé le même budget quotidien pour le Vietnam que pour le Cambodge, soit 33 euros par jour tout compris (visas, logements, transport, nourriture, excursion…), 880 euros pour 27 jours. Si on mange dans la rue, comme nous l’avons très souvent fait, il est possible de manger un bon repas pour moins d’un euro. En comparaison, une pizza ou un plat de pâtes dans un restaurant touristique coûte plus de 5 euros. Enfin, comme au Cambodge, le logement ne coûte vraiment rien en comparaison du service : une chambre avec TV, réfrigérateur, climatisation, wifi gratuit et lit double ne nous a jamais couté plus de 10 euros. Par contre les guest house n’ont souvent aucun charme, la décoration est inexistante et il n’est pas rare d’avoir une chambre sans fenêtre.


Apr 28 2010

Cambodge – Bilan

Nous avons beaucoup aimé le Cambodge surtout grâce à ses habitants et les moments forts que nous avons vécus à Battambang et à Kompong Luong.  Le site d’Angkor est majestueux mais il nous a un peu déçu par son afflux touristique et par son aseptisation (plus de végétation autour des temples, restauration parfois mal faite).

Lors de nos passages dans différentes villes du pays, nous avons pu voir à quel point la guerre était récente. Nous avons été confrontés à des scènes difficiles, il y a beaucoup de personnes mutilées, victimes des mines antipersonnel. Il faut savoir qu’il y a encore environ 300 accidents par mois liés à ces mines.

Notre seul regret pour ce pays est d’avoir renoncé à aller dans la région du Ratanakiri. C’est une partie isolée du Cambodge qui demande beaucoup de temps pour s’y rendre. Réputée pour ses treks sur des chemins de terre rouge, cette région semble être comparable aux paysages des treks que nous avions fait en Birmanie. Afin de rattraper un peu de temps que nous avions pris pour aller sur les îles de Thaïlande, nous avons décidé de continuer notre voyage vers le Vietnam plus rapidement.

Tenues vestimentaires

Chose amusante, Elise est très bronzée et parfois plus que certaines cambodgiennes, ce qui en étonne plus d’un.  Ici, les femmes essayent d’avoir la peau la plus claire possible et se couvrent donc de la tête au pied alors qu’il fait 35°C : grand chapeau, masque, pull ou gilet à manches longues, gants, jean et chaussettes pour claquette. Ces femmes font donc remarquer à Elise sa couleur de peau et lui recommande de se couvrir… Autre particularité vestimentaire amusante, de nombreuses femmes se promènent toute la journée en pyjama à gros nounours. Elles disent trouver cela confortable, chaud et glamour 😉

Nourriture

Nous avons beaucoup apprécié la cuisine cambodgienne. Nos plats préférés sont l’amok (poisson ou poulet cuisiné avec du lait de coco dans une feuille de bananier et parfois servi dans une noix de coco), les divers curry de poulet et le loc-lac (bœuf mariné au citron). On a aussi adoré les crabes de Kep cuisinés au poivre vert de Kampot.

Au niveau des fruits, c’est tout simplement fabuleux, en effet nous sommes en pleine saison. Nous avons mangé les meilleures mangues de notre vie, de la papaye, des durians, des fruits du jacquier, des fruits du dragon, des mangoustans, des ramboutans, des pommes malaka, des longanes… Sans oublier les ananas, les bananes ou les noix de coco, il faut ajouter à ces fruits mangés nature, de délicieux jus de fruit ou milkshakes fruités.

Enfin, nous avons gouté une glace surprenante. Nous avions 2 belles boules de mangue avec… avec… du maïs, du riz vert et des petites boules vertes de poids chiches. Pal mal non ?!?! Surprenant mais pas mauvais.

Transport

Le réseau routier s’est grandement amélioré ces dernières années au Cambodge, les axes principaux sont maintenant tous bétonnés. Il est cependant toujours difficile d’accéder à des zones reculées comme le Ratanakiri.

Comme à chaque fois depuis le début de notre voyage, nous avons utilisés les bus publics pour passer de ville en ville. Il y a beaucoup de bus, ils qui ne coûtent pas très chers et sont ponctuels. Ce sont souvent des moments de rencontres avec la population locale mais aussi avec des voyageurs. Nous avons par exemple passé un agréable trajet en compagnie de 7 français de confession musulmane partis 4 mois en voyage spirituel en Asie. Une discussion très intéressante.

Pour nous promener dans les campagnes autour des villes, nous avons loué des vélos ou des motos. D’ailleurs ce ne sont pas tout à fait des motos comme chez nous, elles se situent entre la mobylette et une moto 125cm3 française. Elles sont plus puissantes qu’une simple mobylette car elles ont 4 vitesses, mais sont plus simples à conduire qu’une vraie moto car il n’y a pas d’embrayage.

Petite anecdote concernant la moto: à Kampot, en suivant tous les autres conducteurs, nous prenons une rue en sens interdit sur une dizaine de mètres juste pour aller nous garer. Un policier nous arrête et nous demande de payer 3 dollars d’amende. Je lui montre toutes les motos qui font la même infraction mais le policier ne bouge pas… J’accepte alors de payer uniquement si nous allons au poste de police et si j’ai un PV écrit. Le policier fait la tête, vérifie sans conviction mon permis de conduire français et me laisse filer. Un bakchich de 3 dollars l’intéresse mais une vraie amende au poste à 5 dollars le décourage. Vive la corruption… Lors de nos différents trajets à moto, nous avons vu des chauffeurs se faire siffler par des policiers, alors le conducteur ralentit, tend un billet et continue sa route sans s’arrêter…

Budget

La grosse dépense lors d’un voyage au Cambodge concerne le droit d’entrée pour la visite des temples d’Angkor. Le reste ne coûte vraiment pas cher. Tout compris (logement, nourriture, transport, guides, entrées, visas…), 14 jours nous ont coutés 460 euros, soit un peu moins de 33 euros par jour pour 2.


Apr 3 2010

Népal – Bilan

Le Népal est un pays qui a mis plusieurs jours avant de nous séduire réellement. Nous avons été au début un peu déboussolés par sa capitale grouillante et son si grand nombre de touristes. Nous avons adoré le trek (fatiguant mais avec des vues inoubliables), le safari dans le parc national à la recherche des rhinocéros avait quelque chose de magique, enfin Katmandou et sa vallée ont révélé quelques lieux admirables.

C’est le premier pays à majorité hindouiste que nous avons visité et c’est vraiment différent des pays bouddhistes. Selon certain, le Népal est comme un petit aperçu de l’Inde en un petit peu plus calme. Nous qui avons trouvé les villes du Népal déjà extrêmement animées, on imagine….

En préparant notre voyage, nous avons beaucoup entendu parler du Népal et il semblerait que ce pays soit toujours assimilé à ses activités de montagne (trek des Anapurnas et de l’Everest essentiellement). Ce pays a aussi de beaux parcs nationaux et une richesse architectural à découvrir. Mais le plus important en limitant ce pays au trek concerne la population, nous oublions alors que le Népal est un des pays les plus pauvres au monde. Nous avons en effet été marqués à notre arrivé par le niveau de vie des népalais. En 2007, 68% de la population gagnait moins de 2 dollars par jour. C’est étrange de constater qu’un pays si touristique puisse être si pauvre. De tout les pays que nous avons faits, le Népal est celui où nous avons été le plus confrontés à la difficulté de la vie, ici même les enfants sont malmenés. Le tourisme n’est vraiment pas bénéfique pour tous.

Nourriture

Le plat national s’appelle le daal bhaat, il se compose de riz blanc, d’une soupe de lentilles et d’un curry de légumes. Il peut parfois être accompagné d’un peu de viande. Les népalais mangent cela midi et soir, c’est assez bon quand cela est bien préparé, simplement ce n’est pas très varié. Au restaurant, il est toujours servi à volonté ce qui est pratique sur les chemins de trek. On trouve aussi beaucoup des nouilles sautées avec des légumes ou de la viande (chow mein).  Il y a de nombreux plats provenant des pays voisins, comme les « momos » du tibet. Ce sont des gros raviolis, de viande ou de légume, frits ou cuits à la vapeur. Enfin, il ne faut pas oublier les chapatis (pain indien sans levain) ou les délicieux nans.

Tous ces plats sont bons mais ils représentent quasiment l’ensemble des spécialités népalaises. C’est pourquoi, nous étions très contents de manger indien lorsque cela était possible. Ce sont souvent des currys de viande bien épicés accompagnés d’une bonne quantité de riz. Au Népal, il faut oublier les légumes.

Transport

Le Népal est un pays montagneux et il ne faut donc pas se fier au kilométrage mais plutôt au temps restant indiqué par le chauffeur. Nous avons eu des routes correctes à Katmandou et dans sa vallée, par contre nous avons fait environ la moitié du chemin, pour nous rendre à la ville départ du trek, sur des chemins en terre. Nous nous sommes même retrouvés sur une route en travaux où il a fallu attendre 15 bonnes minutes sous un soleil de plomb, que la pelleteuse arrive pour nous remettre la route dans un état raisonnable pour que le bus puisse passer.

Au niveau des moyens de locomotion, nous avons utilisé les taxis pour Katmandou. Il y en a  beaucoup et ne coûte vraiment pas cher. Sur les plus longs trajets, nous avons utilisé essentiellement des bus locaux. Cela est impressionnant de voir le nombre de personnes que l’on peut entasser dans si peu d’espace. Complètement comprimés les uns sur les autres, nous étions certains que plus personne ne pouvait monter, et pourtant le bus continuait de s’arrêter pour prendre le moindre passager sur le bord de la route et en poussant assez fort, ils arrivent à rentrer… Vraiment incroyable. Enfin, les népalais sont petits, et donc les bus ne sont pas fait pour les gugus d’1m85 de mon genre. Le plafond ne semble pas dépasser les 1m60 et j’ai du passer de très longs moments le coup cassé en deux  à attendre le moment magique de la descente.

Dernière chose, les népalais ne semblent pas avoir la même notion que nous « d’espace privé », vous savez cette bulle invisible à quelques centimètres de vous dans laquelle vous n’aimez pas trop qu’un inconnu rentre. Ici, il ne semble pas poser de problème d’utiliser votre genoux comme accoudoir, votre épaule comme oreiller ou enfin de se coller généreusement sur une des parties de votre corps, même la tête. Cela peut paraitre drôle et farfelu mais c’est réellement ce que nous avons vécu, un peu surpris, lors de nos trajets en bus publique, et lorsque nous devons faire 12h de suite entassés et sous le soleil, c’est long.

Budget

Les grosses dépenses lors de notre séjour concernent les droits d’entrée des différents lieux ou monuments ainsi que les guides pour le trek et notre marche dans le parc national du Chitwan. Hormis cela, le logement et la nourriture ne coutent vraiment pas cher. Tout compris (logement, nourriture, transport, guides, entrées, visas…), 29 jours nous ont couté 1007 euros, soit un peu moins de 35 euros par jour pour 2.


Mar 2 2010

Birmanie – Bilan

Nous avons réellement été séduits par la Birmanie, tout particulièrement par la gentillesse des gens et leur accueil, les sites historiques incroyables, le climat agréable en dehors des grosses villes et cette vie paisible et authentique dans les campagnes.

Nourriture

C’est difficile de bien manger en Birmanie, il y a peu de diversités gustatives. Nous avons essentiellement mangé des currys, des samossas et autres petites choses frites. On a parfois mangé chinois ce que d’ailleurs les birmans aiment aussi beaucoup : nouilles et riz sautés avec des légumes. Comme dans beaucoup de pays, il n’y a aucun dessert mis à part quelques fruits.

Le plat traditionnel du pays est le curry qui comporte de nombreux petits plats à volonté, une assiette de riz et parfois un petit peu de viande pas bonne et osseuse. Parmi les petits plats, seul 1 ou 2 sont à peu près bon, le reste se compose de poissons séchés ou marinés et de vieilles crudités mal lavées (il n’y a pas de frigo et pas d’eau potable). Les accompagnements que l’on a préférés étaient celui à base de poids chiches, les piments et la soupe de légume.

A noter par contre, la nuit dans une guest house inclut toujours le petit déjeuner. Il est souvent bon et complet : toasts, œufs, fruits, thé et café.

Transport

L’état des routes est variable selon les régions. Nous avons aussi bien emprunté des « autoroutes » où les bus peuvent aller à 110 km/h mais aussi des chemins de terre en montagne où la majorité des passagers est malade. A noter qu’il y a très peu de circulation sur les trajets de longues distances, très peu de voitures et essentiellement des bus et des camions.

Nous n’avons utilisé que des transports en commun qui sont destinés aux locaux. Dans les bus, seules quelques places sont disponibles pour les étrangers et il est impossible d’avoir celles de devant. Les trajets sont longs (de 6h à 15h pour nos trajets) et la cohabitation n’est pas toujours facile : vomis, rots, raclement de gorge profond, grignotage ou crachat suite au masticage de la noix de bétel.

Les bus sont vieux mais assez confortables, cependant, ils sont aussi utilisés pour transporter de la marchandise. Il est par exemple impossible de mettre ses pieds sous les sièges, emplacement déjà occupé par les briques de lait.

Enfin, dans tous les bus, nous avons eu le droit au karaoké en boucle et extrêmement fort (on commence à connaitre quelques chansons) et aux téléfilms birmans. Les gens adorent, chantent et rigolent beaucoup.

Bétel

Beaucoup d’hommes et quelques femmes chiquent continuellement des noix de bétel, enduis de chaux vive et le tout enroulé dans une feuille de bétel. Cela abime terriblement les dents, certains n’en ont quasiment plus ou dans le meilleur des cas elles sont toutes rouges. Le fait de mastiquer ce mélange produit des crachats rouges vifs que l’on retrouve un peu partout sur les trottoirs.

Budget

La Birmanie est un pays très peu onéreux si l’on mange et voyage comme les locaux : pas d’avion ni de long trajets en taxi. Pour 2 personnes, tout compris, 26 jours nous ont couté 523 euros, soit 20 euros par jour.