Jun 28 2010

Bilan final – Nos top 3

Nos 3 pays préférés

Nos 3 « petites » villes préférées

Nos 3 paysages préférés

Nos 3 sites historiques préférés

Nos 3 sites paisibles préférés

Nos 3 moments forts

  • Echanges avec l’incroyable famille de Battambang (Cambodge)
  • Rencontre avec les enfants des rues de Katmandou avec APC (Népal)
  • Moments passés avec les petites filles de l’orphelinat de Hué (Vietnam)

Nos 3 pires moments

  • Notre état lamentable à cause de la giardiase lors du trek du Langtang et Gosainkund (Népal)
  • Nos 2 kilomètres de marche avec nos gros sacs et en pleine chaleur suite à l’arnaque du bus (Vietnam)
  • Trajet de 10h, entassés dans un mini-bus sur des routes infernales, pour nous rendre au trek (Népal)

Nos 3 rencontres préférées avec la faune

  • Face à face avec les rhinocéros du parc de Chitwan (Népal)
  • Découverte des calaos de Khao Yai (Thaïlande)
  • Ballade magique sur le Mékong au milieu des dauphins d’eau douce (Laos)
  • Et tous les chiens, chats, vaches, buffles, cochons, poules… rencontrés à chaque coin de rue

Mar 2 2010

Birmanie – Bilan

Nous avons réellement été séduits par la Birmanie, tout particulièrement par la gentillesse des gens et leur accueil, les sites historiques incroyables, le climat agréable en dehors des grosses villes et cette vie paisible et authentique dans les campagnes.

Nourriture

C’est difficile de bien manger en Birmanie, il y a peu de diversités gustatives. Nous avons essentiellement mangé des currys, des samossas et autres petites choses frites. On a parfois mangé chinois ce que d’ailleurs les birmans aiment aussi beaucoup : nouilles et riz sautés avec des légumes. Comme dans beaucoup de pays, il n’y a aucun dessert mis à part quelques fruits.

Le plat traditionnel du pays est le curry qui comporte de nombreux petits plats à volonté, une assiette de riz et parfois un petit peu de viande pas bonne et osseuse. Parmi les petits plats, seul 1 ou 2 sont à peu près bon, le reste se compose de poissons séchés ou marinés et de vieilles crudités mal lavées (il n’y a pas de frigo et pas d’eau potable). Les accompagnements que l’on a préférés étaient celui à base de poids chiches, les piments et la soupe de légume.

A noter par contre, la nuit dans une guest house inclut toujours le petit déjeuner. Il est souvent bon et complet : toasts, œufs, fruits, thé et café.

Transport

L’état des routes est variable selon les régions. Nous avons aussi bien emprunté des « autoroutes » où les bus peuvent aller à 110 km/h mais aussi des chemins de terre en montagne où la majorité des passagers est malade. A noter qu’il y a très peu de circulation sur les trajets de longues distances, très peu de voitures et essentiellement des bus et des camions.

Nous n’avons utilisé que des transports en commun qui sont destinés aux locaux. Dans les bus, seules quelques places sont disponibles pour les étrangers et il est impossible d’avoir celles de devant. Les trajets sont longs (de 6h à 15h pour nos trajets) et la cohabitation n’est pas toujours facile : vomis, rots, raclement de gorge profond, grignotage ou crachat suite au masticage de la noix de bétel.

Les bus sont vieux mais assez confortables, cependant, ils sont aussi utilisés pour transporter de la marchandise. Il est par exemple impossible de mettre ses pieds sous les sièges, emplacement déjà occupé par les briques de lait.

Enfin, dans tous les bus, nous avons eu le droit au karaoké en boucle et extrêmement fort (on commence à connaitre quelques chansons) et aux téléfilms birmans. Les gens adorent, chantent et rigolent beaucoup.

Bétel

Beaucoup d’hommes et quelques femmes chiquent continuellement des noix de bétel, enduis de chaux vive et le tout enroulé dans une feuille de bétel. Cela abime terriblement les dents, certains n’en ont quasiment plus ou dans le meilleur des cas elles sont toutes rouges. Le fait de mastiquer ce mélange produit des crachats rouges vifs que l’on retrouve un peu partout sur les trottoirs.

Budget

La Birmanie est un pays très peu onéreux si l’on mange et voyage comme les locaux : pas d’avion ni de long trajets en taxi. Pour 2 personnes, tout compris, 26 jours nous ont couté 523 euros, soit 20 euros par jour.


Mar 1 2010

Birmanie – Lac Inle

Après ces 3 jours de trek fatigants, nous arrivons à Inthein, petit village situé au sud-ouest du lac Inle. Nous prenons un bateau pour remonter tout le lac en une heure et finalement rejoindre notre ville de destination : Nyaugshwe.

Nous avions prévu de consacrer 6 jours pour découvrir cette région, et nous avions peur que cela fasse trop. Au final, on aurait aimé rester un peu plus longtemps, nous avons été conquis par le lac et ses canaux, les villages environnants, le climat agréable, notre pension et son petit jardin accueillant… Bien que le lac Inle soit une des destinations les plus visitées de Birmanie, l’endroit est tellement vaste que les touristes sont éparpillés un peu partout.

Nous nous sommes promenés une journée sur le lac en bateau à la découverte des marchés, des jardins flottants, de la vie des pêcheurs, des villages sur pilotis et de leurs fabriques. Les bateaux traditionnels à fond plat, appelés sampans, sont utilisés d’une façon unique au monde. Les birmans utilisent une seule pagaie qu’ils enserrent d’une jambe pour avancer, de cette façon ils ont les 2 mains libres pour manipuler leurs filets de pêche par exemple. Pour les longs trajets, il existe aujourd’hui des sampans motorisés.

Les deniers jours, nous avons explorés les environs du lac à vélo à la recherche de petits villages. Petite anecdote : lors d’une promenade, le garde boue du vélo de location de Fred frotte sur sa roue. Nous nous arrêtons devant le stand d’un vendeur de Bétel (voir ce que c’est dans la partie bilan). Nous ne lui demandons rien mais l’homme s’approche, regarde, trouve la cause du problème et s’en va avec le vélo sans rien nous dire. Il revient 20 minutes plus tard avec le vélo réparé. Ça c’est la Birmanie !!! Nous repassons le soir avec des cadeaux que nous venons d’acheter pour le remercier, il semble vraiment très heureux.

Par pur hasard, nous avons eu la chance d’assister au festival de la pleine lune qui n’a lieu qu’une seule fois par an. Les moines et les nonnes de tous les monastères de la région (entre 500 et 600), se regroupent autour d’un grand stupa. Les uns à la suite des autres, ils passent dans la foule qui fait des offrandes (riz, sachet de soupe, gâteau, argent…). De nombreuses échoppes sont installées tout autour afin d’offrir à la population la possibilité de manger ou boire. Des matchs de foot et de volley sont organisés, un concert est même prévu en soirée. Cela ressemble à une grande fête au village.


Feb 23 2010

Birmanie – Kalaw

Après une journée de bus complète qui nous a permis de réviser les tubes birmans au karaoké (départ 5h du matin et arrivée à 4h du matin), nous voilà à Kalaw. Petite ville très paisible, nous sommes séduits. Un grand marché, regroupant différentes ethnies des villages environnants, est organisé tous les 5 jours. Nous avons eu la chance d’y assister lors de notre première journée. Tous les produits sont présents, des cacahuètes à la papaye en passant par le poisson ou les abats de viande.

Une journée de repos supplémentaire et nous partons pour 3 jours de trek pour rejoindre le lac Inle. Ce sera un bon entrainement avant le Népal. Nous sommes accompagnés par 3 espagnols, une américaine et un autrichien, tous très sympas et du même âge que nous. Nous traversons de multiples villages, les paysages sont superbes avec cette terre rouge. C’est actuellement la saison sèche, les rizières sont vides, ce qui est un peu dommage. Le trek est plus touristique que celui de Hispaw, 4 autres couples font le même parcours que nous, mais cela reste raisonnable, chacun allant à sa propre vitesse, nous ne les croisons qu’assez rarement.

Nous passons la première nuit dans un petit village d’une quinzaine de maison. Fred avec les autres garçons du groupe s’essaye au « cane balle » avec les jeunes du village. C’est une sorte de volley-ball qui se joue avec un ballon en bambou et où il ne faut utiliser que les pieds et la tête. Les joueurs exercés arrivent à smatcher avec les pieds à plus d’1m70 de haut. Pour la seconde nuit, nous sommes accueillis dans un monastère de novices (apprentis moines). Dormant dans la salle de prière, nous sommes réveillés à 5h30 par le champ des élèves.


Feb 17 2010

Birmanie – Hispaw

Nous sommes depuis 5 jours à Hispaw, petite ville agréable situé au nord-est de la Birmanie, dans l’état shan. Nous avons passé la première journée à sillonner les champs et les environs à la rencontre des habitants et des paysans.

Accompagnés d’un guide, nous sommes ensuite partis pour 2 jours de trek, dans les montagnes qui abritent des  petits villages Palaung isolés. Il faut compter une demi-journée de marche difficile pour accéder aux plus proches. Nous avions peur que cette excursion soit adaptée aux touristes, nous ne voulions pas tomber dans la démonstration artificielle des traditions. Finalement, cette région, comme le pays en général, étant encore assez peu touristique, les habitudes des villageois n’ont pas été modifiées ou perturbées pas ces quelques visites. Dans le village le plus reculée, les enfants ne nous interpellent pas comme habituellement avec de grands sourires, mais nous regardent de loin et certains se mettent même à pleurer. Cette réaction déstabilisante est cependant vite effacée par le sourire des parents qui consolent leurs enfants, ces derniers nous cherchant alors du regard quelques minutes plus tard.

Ici comme Mongolie, quelques familles acceptent de nourrir et de loger les randonneurs, contre une contribution choisie par nos soins. C’est une famille nombreuse qui nous a accueillis, des grands-parents aux petits enfants, avec laquelle nous avons pu partager quelques repas et quelques moments de vie. Nous avons dormi dans la maison, à même le sol avec quelques couvertures, ici les nuits sont très froides.

Lorsque nous étions au milieu des montagnes, nous avons pu avoir une discussion intéressante avec un homme concernant la situation politique du pays (dictature militaire). Il est triste de voir son pays dans cet état et semble très septique quand à une éventuelle amélioration à court ou moyen terme. Les généraux gèrent tout et utilisent tout l’argent. La discussion s’arrête assez brutalement, il semble inquiet et nous dis même qu’on pourrait être des agents secrets pour les militaires. Il conclut en disant qu’une telle discussion en ville, avec une oreille indiscrète, pourrait lui couter la prison.


Feb 12 2010

Birmanie – Mandalay – Amarapura

Cette journée ne s’annonçait pas des meilleures mais elle a pourtant été riche en découvertes et en rencontres. Nous sommes arrivés à Mandalay vers 3h30 du matin et nous avons essayé de prendre un bus directement pour Hispaw. Tout étant fermé, nous avons patienté avec nos sacs sur un trottoir jusqu’à 5h. La Birmanie est vraiment un pays sûr et accueillant, même en pleine nuit, les quelques passant venaient nous voir pour proposer leur aide.

Les billets en poche pour le lendemain matin et nos sacs déposés à l’hôtel, nous avons commencés notre visite de Mandalay. C’est la 2ème plus grosse ville du pays et en plus d’être extrêmement bruyante et polluée comme Yangon, il y a peu de marché de rue. Cette ville ne nous a pas plus du tout.

Nous avons décidé d’aller voir le coucher de soleil à Amarapura, au niveau du pont U Bein, environ 15km au sud-ouest de Mandalay. Au lieu de prendre un taxi couteux, nous avons décidé de prendre les transports locaux : des pick-up. Ce fut une belle expérience. Ces pick-up sont équipés de 2 bancs à l’arrière et d’un toit pouvant accueillir à lui seul une dizaine de personnes assises. Ils s’arrêtent dès que quelqu’un lève la main sur le bord de la route et le but est d’en mettre le plus possible. Collés au milieu des birmans, nous avons fait l’aller sur un banc et le retour sur le toit. 15 kilomètres en environ 1 heure… Fred s’en souviendra : le toit est trop bas pour lui « aille la tête » et vu sa souplesse, assis en tailleur sur le toit « aille les genoux ».

Fred a longuement discuté avec un étudiant lors du trajet et avec un moine lorsque nous étions sur le pont. Des discussions très intéressantes qui nous ont permis de voir que malgré la censure en place et la dictature militaire au pouvoir, les birmans sont extrêmement bien informés de la vie internationale. Pendant la promenade en dessous du pont, Elise est restée jouer avec une petite fille de 3 ans une bonne heure. C’était une enfant de pêcheurs et sa famille n’était pas très loin d’elles en train de vider ses filets.


Feb 11 2010

Birmanie – Bagan

Après un trajet atypique en bus de nuit, seuls avec les birmans, les denrées stockées un peu partout, le karaoké et les séries B en boucle, nous voila à Nyaung U, petit village à proximité des temples de Bagan. Cette vaste plaine d’un peu plus de 60 km², fut autrefois recouverte d’environ 4400 temples. Il en resterait aujourd’hui un peu plus de 2000.

Pendant 3 jours, avec nos vélos de location, nous avons sillonné à travers les temples en empruntant des petits chemins de terre. C’est réellement incroyable d’en voir autant en si peu d’espace. Il y en a de toutes les tailles : des tous petits de 3-4 mètres de haut jusqu’au plus haut de 63m. Malgré que Bagan soit un des sites les plus touristiques de Birmanie, il y a tellement de temples que nous avons croisés très peu d’autres personnes. Nous avons pu assister à 3 couchers de soleil depuis les terrasses de différents temples ce qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur la plaine.

Le village où nous logeons est très mignon, les maisons sont faites de fibres naturelles tissées et sont entourées de chemin en terre. Notre passage dans un petit monastère et dans le grand marché très animé, a été propice à de nombreux échanges avec la population. Elise, en portant la tenue traditionnelle, a pu entamer des discussions à l’aide de gestes et quelques mots d’anglais. Les femmes riaient en voyant la façon dont Elise avait attaché son tissu, plusieurs l’ont aidée à bien le mettre.


Feb 8 2010

Birmanie – Yangon

Après 2 jours passés à Bangkok, nous voila à Yangon, capitale de la Birmanie (Myanmar). Cette ville est hallucinante, elle ressemble à un marché géant permanent. Partout sur les trottoirs, les birmans installent des petits stands de nourritures, d’objets divers ou de vêtements. Des poules, des chiens et des chats partagent le quotidien des marchands. C’est une ville qui grouille de vie.

Les gens sont adorables : les femmes et les enfants nous sourient tout le temps , Les hommes n’hésitent pas à nous accoster pour nous demander d’où nous venons ou si nous avons besoin d’aide.

Malgré cette joie de vivre apparente, il ne faut pas oublier que les conditions de vie de la population sont difficiles. De l’eau croupit et les déchets s’amoncellent un peu partout dans les rues. Les bâtiments sont pour la majorité, bien qu’habités, complètement délabrés.

Hier soir, nous avons découvert la fameuse Paya Shwedagon. Ce stupa de 98m de haut et recouvert de 60 tonnes d’or pur est d’une incroyable beauté. La multitude de temples entourant ce stupa, les birmans priant et faisant des offrandes contribuent à la magie de ce lieu.

Nous avons été très touchés par ce premier contact avec la population, mais nous sommes tout de même pressés de quitter ces énormes villes que sont Bangkok et Yangon. Nous partons ce soir pour Bagan en espérant trouver un peu plus de calme.